Depuis le fiasco de la contre-offensive ukrainienne, le destin du conflit semble définitivement scellé. Les combattants manquent à Kiev, les armes occidentales promises peinent à arriver mais aussi à s’intégrer dans la stratégie opérative de l’Ukraine.
Pourtant, depuis bientôt deux ans, les Occidentaux ne se sont pas contentés de mettre le feu aux poudres avec Moscou. Ils ont aussi su saboter systématiquement toute ébauche de pourparlers de paix auxquels Volodymyr Zelensky n’était initialement pas hostile. Cette situation précaire de Kiev a désormais une influence directe sur la nature des combats. Sur le front, les positions sont stabilisées. Des opérations sporadiques sont alors lancées par l’Ukraine sur la Crimée ou sur le territoire russe comme les attaques contre Belgorod l’ont récemment prouvé. C’est un jeu dangereux dans lequel l’Occident, Washington et son clone de l’OTAN en tête, poussent tristement Kiev, embourbé dans un narratif que plus personne ne peut croire véritablement.
Du côté de la Russie, on est maître du jeu et surtout du temps. Avec un complexe militaro-industriel poussé à bloc, le rythme de guerre est à son avantage. Un avantage qui, le jour venu, placera Moscou en décideur des termes de la Paix… Des négociations qui mettront certes un terme à la plus grande boucherie européenne de ces dernières décennies, applaudies par les Etats-Unis.
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