17 octobre 2018 : Malgré la campagne violemment anti-française et anti langue française du Rwanda sous Kagame et sa ministre Louise Mushikiwabo, Emmanuel Macron – tout comme Justin Trudeau (Canada) et François Legault (Québec) – a appuyé la candidature rwandaise pour le poste de secrétaire générale de L’OIF. Pour Patrick Mbeko, il s’agit d’une formidable convergence d’intérêts qu’il décortique avec force détails.
Il aborde également l’incroyable « coïncidence » qui a fait en sorte que deux jours avant l’imposition de Mme Mushikiwabo à l’OIF, le parquet français demande un non-lieu dans l’enquête sur l’attentat terroriste du 6 avril 1994 où les présidents du Rwanda et du Burundi ont été tués, de même que le chef d’État-major de l’Armée rwandaise. Il s’agit là d’une demande du dictateur Paul Kagame qu’il ne cesse d’adresser à la France depuis 2006 quand le juge Bruguière a lancé des mandats d’arrêt contre 9 dirigeants rwandais, qui seraient les responsables du pire attentat terroriste des année 1990.
Avant l’entrevue, dans une courte chronique Robin Philpot parle de Donald Trump, ce président sans filtre qui n’hésite pas à dire tout haut des choses sur la Corée du Sud et l’Arabie Saoudite que les diplomates préfèreraient garder cachées.
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