L’opinion unique, pour tous?

Non, elle n’aspirera jamais tous les esprits! Le problème ne date pas d’aujourd’hui puisque notre ancêtre Astérix nous a montré qu’il y avait une place pour les irréductibles Gaulois mais fort probablement pour les Helvètes aussi!
Un article d’une rubrique » A vous la parole » présente puissamment le sujet : La pensée unique ou la colonisation des cerveaux. Il illustre ce processus en se basant sur l’exemple de la pratique de l’anglais qu’on cherche à imposer partout : De plus en plus de gens acceptent de se laisser inférioriser, banaliser et coloniser sous prétexte que l’anglais, ou plutôt l’américain, serait la langue universelle. Or, la langue universelle n’existe pas. Ce qui existe universellement c’est la diversité des langues. Par extension, il en va de même pour les opinions. Or actuellement, on observe ce phénomène avec le vaccin obligatoire, si ce n’est obligé par plusieurs biais : Les multiplicateurs ou vecteurs de diffusion au sein de la francophonie et ailleurs propagent même sans réfléchir ces mythes et mensonges qui ne servent qu’à leur banalisation et infériorisation. On agit sur les valeurs, les perceptions, les attitudes et les comportements. On colonise les cerveaux.
Une illustration de ce phénomène nous est offerte par un professeur honoraire suisse : Assassiner la langue française en la rectifiant : « ceux qui ont pour tâche de préserver l’intégrité intellectuelle et culturelle de notre civilisation, les ministres de l’Éducation des cantons romands, entreprennent à leur tour de frapper au cœur l’héritage des citoyens dont les pères, les ancêtres ont bâti la patrie. »
Sur un autre plan, l’opinion politique est dépendante d’une certaine science mise en avant avec l’impulsion unique de développer un vaccin anticovid et de laisser de côté les médicaments connus. Comme la décrit Mikhaël Ivanoff, philosophe et pédagogue : « La science s’arrête sur le monde objectif, parce qu’il est immuable, fixe et observable par tous de la même manière, et elle laisse de côté le monde subjectif, parce qu’il est variable, subtil et qu’il est donc moins facile de le saisir pour le mesurer et y opérer des classifications. Bien sûr, pour étudier la vie psychique, pour pouvoir suivre les changements de l’âme et de l’esprit, il faudrait des appareils qu’on n’est pas encore capable de construire, mais ce n’est pas une raison pour nier la possibilité d’une telle étude. En ayant une pareille attitude, les scientifiques se compromettent. Il serait plus sage qu’ils disent : » Il se peut que ce domaine contienne des richesses prodigieuses, que ce soit même la vraie science ; mais dans l’état actuel de nos capacités, de nos moyens d’investigation, nous n’avons pas d’appareils pour l’explorer. »
La question du passe sanitaire relève aussi d’une pensée unique qui s’appuie sur des déclarations élémentaires:
Le président français estime qu’une majorité de l’opinion est de son côté sur la vaccination. Pour un sujet aussi large et coûteux, en fric et en santé, « estimer « me semble être plus que léger.
Pour le même sujet, un membre du conseil scientifique de la Fondation pour l’innovation politique déclare «Le pass sanitaire est la meilleure façon de retrouver une vie normale». Ainsi, il utilise un superlatif et l’unicité donc la simplification; il veut occuper tout l’espace et il dédaigne » le ventre mou des indécis et des attentistes ».
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