5 ans après le confinement et les autres mesures sanitaires, on peut en tirer leurs bilans -sanitaire et sociétal- afin de ne plus jamais répéter les erreurs commises lors du covid. Après la précédente tribune montrant le bilan sanitaire mortifère de ces mesures cette revue s’attache à préciser le bilan sociétal factuel du confinement à une période où les responsables de ces mesures tentent d’éluder leurs responsabilités.[1]
Le conditionnement par la peur pour empêcher tout questionnement
Cette période a été marquée par une propagande terrorisante omniprésente pour éviter tout débat démocratique sur la pertinence des mesures imposées.
Contrairement aux informations factuelles rassurantes qui étaient diffusées lors de la grippe asiatique (1956-1958) et celle de Hong Kong (1968-1970) (de mortalités directes pourtant comparables à celle du covid), tous les médias ont adopté une présentation hyper dramatique de l’épidémie. Jérôme Salomon [2] n’a pas hésité à comparer le covid à la peste malgré la disproportion considérable leurs mortalités respectives (170 000/68 400000 soit 0,2% pour le covid contre 40% pour la peste).
La peur s’est emparée de la majorité de la population bloquant toute analyse logique sur la pertinence des mesures.
Cette peur, ravivée depuis en permanence par de nouvelles menaces lourdement surestimées ou inventées (réchauffement climatique, guerre imminente, virus nouveau…), persiste dans une partie importante de la population comme l’illustre le port de masque facial par certains conducteurs pourtant seuls dans leur voiture, alors même que le rôle protecteur du masque contre les virus n’a jamais été démontré.
N’ayez plus peur ! La peur n’évite pas le danger ! Au contraire elle bloque la réflexion qui permet de l’évaluer objectivement pour une réponse adaptée.
Dissimulations et mensonges d’état.
Pour prévenir toute étude critique, le gouvernement a gardé longtemps secret le rapport 9 de Ferguson [3], qui nécessitait pourtant une analyse objective par des experts indépendants pour éclairer la représentation nationale comme cela a été fait en Grande -Bretagne, Suède et aux Pays-Bas. La solidité du rapport aurait dû être évaluée et publiquement débattu par le Parlement avant de prendre une décision aussi lourde de conséquences que celle du confinement aveugle. La Suède et les Pays-Bas ont pris cette précaution aboutissant au rejet des conclusions de Ferguson et au refus du confinement policier.
Pour éviter toute critique et responsabilité personnelle précise, les délibérations du très mal nommé « Conseil Scientifique » ont été dissimulées par un « secret défense » qui n’a toujours pas été levé.
Le ministère a constamment menti sur la gravité réelle de la maladie, les prétendues – efficacité et innocuité – de ce qu’il a présenté comme vaccin alors qu’il s’agissait de médicaments expérimentaux à ARN qui se sont depuis révélés peu efficaces et très dangereux.
Ces dissimulations, mensonges directs et par omission ont mis à mal la confiance entre concitoyens, gouvernement et scientifiques et suscité la méfiance actuelle de la population envers la parole publique et les vaccinations et plus généralement la médecine. Ce divorce gouvernants/population risque de durer tant que les dirigeants n’adopteront pas une attitude plus transparente.
Censure et discrimination des opposants.
La liberté d’expression est le socle même de la démocratie et du pluralisme qui la caractérise.
La crise du covid a été le prétexte d’une atteinte sans précédent de ce droit fondamental avec une censure féroce de tous ceux qui tentaient de ramener l’épidémie à sa réelle gravité, de proposer des traitements précoces ou d’appeler à la prudence envers des injections expérimentales à ARN qualifiées de vaccin. Ils ont été diffamés, traités de complotistes et socialement discriminés avec des propositions plus ignobles les unes que les autres.

Cette instauration de la censure en France comme en Europe sous prétexte d’empêcher la diffusion de toute opinion contraire à celles des gouvernants constitue la pire agression contre la liberté d’expression depuis la dernière guerre mondiale [4].
La liberté d’expression est officiellement garantie par les textes fondamentaux tels que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 (DDHC – article 11 qui a vocation à s’appliquer à toute personne, sans distinction, notamment en considération de sa profession.
Et aussi par la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme (CESDH – article 10) qui proclame que : « Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière. »
La Cour d’Appel de Paris a rappelé en 2024 que la liberté d’expression inclut le droit de libre critique. La responsabilité de l’auteur de propos litigieux doit ainsi s’apprécier strictement (CA PARIS 31 janvier 2024 n°23/06084).
L’inertie de la justice y compris de la cour européenne des droits de l’homme pour défendre ce droit fondamental d’expression durant la crise covid entache gravement leur crédibilité.
Suppression du droit de s’exprimer des médecins
L’ordre des médecins a recréé le délit d’opinion, pourchassé les médecins donneurs d’alerte et interdit à plusieurs d’exercer leur sacerdoce parce qu’ils avaient averti des risques des mesures sanitaires ou des traitements proposés par le ministère.
Au terme de la loi n° 2022-401 du 21 mars 2022 [5], un lanceur d’alerte se définit comme : « une personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général, une violation ou une tentative de dissimulation d’une violation d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d’un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, du droit de l’Union européenne, de la loi ou du règlement. Lorsque les informations n’ont pas été obtenues dans le cadre des activités professionnelles mentionnées au I de l’article 8, le lanceur d’alerte doit en avoir eu personnellement connaissance »…Art. 7-1.-Les lanceurs d’alerte définis au I de l’article 6 bénéficient des protections prévues au présent chapitre :
« 1° Si, ayant eu connaissance des informations concernées dans le cadre de leurs activités professionnelles, ils adressent un signalement interne dans les conditions prévues au I de l’article 8 ;
« 2° S’ils adressent un signalement externe dans les conditions prévues au II du même article 8, après avoir adressé un signalement interne ou directement ;
« 3° S’ils procèdent à une divulgation publique, dans les conditions prévues au III dudit article 8.
« Lorsqu’un signalement ou une divulgation publique a été réalisé de manière anonyme, le lanceur d’alerte dont l’identité est révélée par la suite bénéficie des mêmes protections ».
Mais la protection des donneurs d’alerte prévue par la loi a été refusée à ceux qui s’opposaient au crédo officiel comme celui de la toxicité de la chloroquine, de la nécessité des masques, de la fermeture des écoles, de l’efficacité et l’innocuité des vaccins…
Suppression du droit de prescrire des médecins.
Dès le début de l’épidémie le ministère a proclamé « n’allez pas voir votre médecin », il a prescrit le « traitement par Doliprane », puis interdit la prescription de chloroquine en prétendant qu’elle serait dangereuse…
Avant la crise la prescription des médicaments était réservée aux médecins qui, après examen du malade, adaptait l’ordonnance à chaque malade particulier en fonction de ses antécédents et de ses risques. Avec le covid le ministère s’est arrogé le droit de prescrire un même produit à tout le monde sans examen personnalisé, ni surveillance et violé l’article 8 du code de déontologie médicale qui proclame « dans les limites fixées par la loi, le médecin est libre de ses prescriptions, qui seront celles qu’il estime les plus appropriées en la circonstance. »

Le ministère a fait condamner par l’ordre les médecins qui continuaient de traiter selon le serment d’Hippocrate et guérissaient leur malade sans respecter les ukases gouvernementaux pourtant très douteux scientifiquement.
L’obéissance aveugle de trop nombreux médecins et l’échec de l’administration des traitements officiels a fortement ternis l’image du médecin dans la population et diminué la confiance qu’elle accordait à la médecine académique et aux soignants.
Exclusion d’un grand nombre de médecins multipliant les déserts médicaux.
L’exclusion des médecins non vaccinés des hôpitaux et l’interdiction d’exercer pour les médecins libéraux sous ce même prétexte a aggravé la pénurie nationale de médecins créé par le numérus clausus (décidé par des énarques qui pensaient qu’en réduisant le nombre de médecins ils réduiraient les dépenses de santé) et multiplié les déserts médicaux.
La récente loi restreignant la liberté d’installation des nouveaux médecins ne va pas résoudre le problème mais risque au contraire de l’aggraver. Une profession libérale ne peut s’exercer que librement ; les contraintes bureaucratiques dissuadent de l’exercice médical et poussent les diplômés vers le travail salarié dans les laboratoires ou l’industrie et les encourage à de s’exiler dans les pays étrangers ou la liberté règne encore d’autant que les rémunérations y sont souvent nettement plus élevées qu’en France.
Suppression du droit de manifester
L’expérience des épidémies historiques a démontré que la seule technique non médicamenteuse efficace pour lutter contre la propagation d’une maladie infectieuse est la quarantaine, séparation des biens portants des malades le temps que ces derniers ne soient plus contagieux.
Notre tribune précédente a bien montré que le confinement, enfermant ensemble malades et bien portants, a aggravé la mortalité. Il s’agissait d’une mesure purement politique pour, en autre interdire toute réunion politique et toute manifestation.
Les consignes inhumaines des fins de vie et des enterrements lors du covid.
L’inhumation des morts veillant à la dignité et au respect des morts et respectant la sensibilité de leurs proches constitue un marqueur de civilisation. Tout au long de l’histoire, les religions, traditions et pratiques culturelles ont influencé la manière de traiter les morts, tant en période de conflit armé qu’en temps de paix [7]. Mais, lors du covid pour la première fois dans l’histoire, l’accompagnement des morts tant dans leurs derniers instants que lors du trajet à leur dernière sépulture a été gravement entravé.
La fin de vie est adoucie par la présence des proches et des amis. Le confinement a autoritairement empêché nombre de ceux -ci de montrer leur attachement au mourant. On se rappelle tous le scandale de la verbalisation d’une femme de 79 ans qui voulait témoigner son amour par sa présence devant la fenêtre de la chambre occupée par son mari de 93 ans prisonnier d’un ephad.[8, 9]
Le décret du 16 mars 2020, a considérablement réduit la possibilité d’assister à l’enterrement d’un ami proche. Le Premier Ministre a déclaré que « nous ne devons pas déroger à la règle fixée ».
Pendant le confinement, il était interdit d’organiser une cérémonie religieuse pour les obsèques. Lors des crémations les personnes présentes étaient limitées aux descendants et aux ascendants interdisant l’adieu d’un cher voisin, du parent d’une amie, d’un collègue de travail, d’un camarade d’enfance…. Il n’était pas possible d’organiser une cérémonie civile avant la crémation [10].
Les principes éthiques qui président à l’accompagnement de la fin de vie et du décès depuis les débuts de l’histoire de l’humanité ont donc été gravement reniés. Le gouvernement s’est comporté envers les proches des défunts un peu comme Créon envers Antigone.
Brimades inutiles, profondément inhumaines et médicalement inefficaces.
Les mesures Covid-19 ont limité aussi la liberté religieuse.
Des cardinaux ont sonné l’alarme sur les risques que faisait courir la gestion de la crise sanitaire à la liberté de l’Église et à d’autres libertés fondamentales et dénoncé le caractère outrancier des mesures imposées [11] :
« Sous prétexte de l’épidémie de Covid-19, en bien des cas les droits inaliénables des citoyens ont été violés, en limitant d’une manière disproportionnée et injustifiée leurs libertés fondamentales, y compris l’exercice de la liberté de culte, d’expression et de mouvement. La santé publique ne doit pas et ne peut pas devenir une excuse pour bafouer les droits de millions de personnes dans le monde, et encore moins pour exonérer l’autorité civile de son devoir d’agir avec sagesse pour le bien commun… cela est d’autant plus vrai que les doutes croissent quant à l’effective contagiosité, à la dangerosité et à la résistance du virus : de nombreuses voix faisant autorité dans le monde de la science et de la médecine confirment que l’alarmisme à propos du Covid-19, amplifié par les médias, ne semble absolument pas justifié. Nous avons des raisons de croire – sur la base des données officielles relatives à l’incidence de l’épidémie, et sur celle du nombre de décès – qu’il existe des pouvoirs fort intéressés à créer la panique parmi la population. Nous demandons également aux gouvernements de veiller afin d’éviter de la manière la plus rigoureuse toute forme de contrôle des personnes, à la fois par le biais de systèmes de suivi et par toute autre forme de localisation : la lutte contre le Covid-19 – aussi grave soit-il – ne doit pas être le prétexte pour approuver des projets douteux d’entités supranationales nourrissant de très forts intérêts commerciaux et politiques. En particulier, les citoyens doivent avoir la possibilité de refuser ces limitations de la liberté personnelle, sans qu’il soit imposé aucune forme de sanction à ceux qui ne veulent pas recourir aux vaccins, ni accepter des méthodes de suivi et tout autre instrument similaire…
Nous demandons instamment aux médias de s’engager activement dans une information objective qui ne pénalise pas la dissidence en recourant à des formes de censure, comme cela se produit couramment sur les réseaux sociaux, dans la presse et à la télévision. L’information correcte exige qu’un espace soit accordé aux voix qui ne sont pas alignées sur la pensée unique, permettant aux citoyens d’évaluer consciemment la réalité, sans être indûment influencés par des interventions partisanes. Une confrontation démocratique et honnête est le meilleur antidote au risque de voir imposées des formes subtiles de dictature, vraisemblablement pires que celles que notre société a vu naître et mourir dans un passé récent…
Enfin, nous rappelons, en tant que pasteurs responsables du troupeau du Christ, que l’Église revendique fermement son autonomie dans le gouvernement, dans le culte, dans la prédication… , en tant que pasteurs, nous revendiquons fermement le droit de décider de manière indépendante de la célébration de la messe et des sacrements, tout comme nous exigeons une autonomie absolue dans les questions qui relèvent de notre juridiction immédiate, telles que les normes liturgiques et les méthodes d’administration de la communion et des sacrements. L’État n’a pas le droit de s’ingérer, pour quelque raison que ce soit, dans la souveraineté de l’Église.
La collaboration de l’autorité ecclésiastique, qui n’a jamais été refusée, ne peut impliquer de la part de l’autorité civile des formes d’interdiction ou de limitation du culte public ou du ministère sacerdotal… Nous demandons que les limitations à la célébration des fonctions publiques du culte soient supprimées.
Nous sommes tous appelés à évaluer les faits actuels conformément à l’enseignement de l’Évangile. Cela implique de choisir son camp : avec le Christ, ou contre le Christ. Ne soyons pas intimidés ou effrayés par ceux qui nous font croire que nous sommes une minorité : le Bien est beaucoup plus répandu et puissant que ce que le monde veut nous faire croire. Nous nous trouvons en train de lutter contre un ennemi invisible, qui sépare les citoyens entre eux, les enfants des parents, les petits-enfants des grands-parents, les fidèles de leurs pasteurs, les étudiants des enseignants, les clients des vendeurs. Ne permettons pas que des siècles de civilisation chrétienne soient anéantis sous le prétexte d’un virus, en laissant s’établir une tyrannie technologique haineuse dans laquelle des personnes anonymes et sans visage peuvent décider du sort du monde en nous confinant dans une réalité virtuelle. « les portes des Enfers ne prévaudront pas » (Mt 16, 18).
Les « euthanasies sans consentement » autorisées par E Philippe et O Veran
Les personnes âgées, dont certaines auraient probablement pu être sauvées, ont été privées de soins, renvoyées dans leur EHPAD, puis euthanasiées sans leur consentement au moindre rhume étiqueté trop facilement covid.
Astrid Petit, de la CGT Santé rappelle : « des recommandations ministérielles conseillaient de maintenir les personnes âgées malades à leur domicile ou dans les Ehpad [établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes], plutôt que de les accueillir à l’hôpital »
Le décret n° 2020-360 dit « décret Rivotril, signé le 28 mars 2020 par Edouard Philippe Premier ministre et par Olivier Véran, » a autorisé l’injection de ce médicament à tout malade âgé suspect de covid alors que cet antidépresseur respiratoire auparavant interdit en cas s’insuffisance respiratoire.
L’AP-HP a mis en place des groupes d’intervention rapide dont le but n’était pas de se déplacer pour soigner des patients en détresse, mais bien de leur injecter du Rivotril pour “accompagner” leur fin de vie.
Les ventes de boîtes Rivotril dans sa forme injectable ont augmenté de 59 % au mois de mars et de 227 % en avril 2020 par rapport à la moyenne 2017-2019 et sont corrélées à l’augmentation massive des décès Covid-19 dans les mois qui ont suivi la promulgation du décret dérogatoire concernant le Rivotril.
Dans la quasi-totalité des cas ces injections léthales ont été réalisées sans que le malade ni leur famille ne l’aient demandé ni qu’ils aient été informés de leur risque léthal permettant à certains de qualifier ces morts au Rivotril de meurtre avec préméditation [12]. Il faut espérer que la justice se saisira bientôt de la question.
Le masque : torture inutile des enfants
L’analyse de 3365 articles de la littérature internationale référencés sur PubMed le 1/12/2022 sous la dénomination « facial mask for Covid » confirme qu’aucune étude clinique ne prouve que le port généralisé du masque en population protégerait son porteur de la maladie ou diminuerait la transmission du covid19 autour de lui. Beaucoup démontrent le contraire comme pour la grippe [13, 14, 15, 16, 17, 18]. La seule étude randomisée concernant l’intérêt du port généralisé du masque contre le covid danmasq19 [19, 20] montre d’ailleurs que les porteurs de masque n’en tirent aucun bénéfice significatif. Conclusion que confirment les expériences désastreuses de la Nouvelle-Zélande [21] ou de Hong Kong fervents supporters de l’obligation généralisée du masque facial..
L’enfant risque moins du covid que de la grippe et ne la transmet pas.
Imposer le port de masque aux enfants était donc totalement inutile d’autant qu’il expose à de nombreuses complications. Même les défenseurs du port du masque en reconnaissent certaines : inconfort fréquent, dégradation de la peau du visage, difficulté accrue à communiquer clairement, et une empathie perçue réduite des prestataires de soins par ceux dont ils s’occupent…
Le port généralisé du masque génère de l’anxiété, du stress, des dépressions et autres troubles psychologiques [22], des frustrations en raison de gêne lors de la communication, d’une irritabilité accrue, d’une détérioration de l’humeur, d’une agitation et d’un sommeil plus médiocre.
Il empêche de voir le visage et l’expression des émotions, élément essentiel de la communication avec les autres et des rapports mère /enfant. Cette gêne à l’élocution, rend plus difficile l’acquisition du langage et de la prononciation des mots par les jeunes enfants. Il complique l’enseignement scolaire, et tout particulièrement et l’apprentissage des langues étrangères…

Une torture toxique pour les enfants sans aucune justification scientifique contre le covid.
La fermeture des écoles a considérablement nuit aux enfants et adolescents
L’expérience de la Suède démontre l’inefficacité sanitaire de la fermeture des écoles [23]. Les conclusions du centre européen de contrôle des maladies infectieuses ont confirmé l’inutilité de cette mesure [24, 25] :
« Les données disponibles indiquent également que les fermetures d’établissements de garde d’enfants et d’enseignement ne constituent pas une mesure de contrôle efficace pour la transmission communautaire du COVID-19 et que de telles fermetures ne fourniraient probablement pas une protection supplémentaire significative de la santé des enfants, car la plupart développent une forme très légère COVID-19. »
La fermeture des écoles a entraîné des réductions parfois très importantes du temps dédié aux apprentissages, de nombreux retards d’apprentissage et l’augmentation des décrochages scolaires.
Elle a aggravé les inégalités dans les conditions d’apprentissage des élèves [26, 27]. De plus dans certaines famille défavorisées la fermeture des écoles a entraîné la perte du repas du midi crucial pour leur équilibre alimentaire.
Hausse des inégalités, déscolarisation, retards d’apprentissage, troubles psychologiques pour une mesure sans intérêt sanitaire réel…
Le confinement responsable de nombreux troubles psychologiques.
Après le conditionnement par la peur, le confinement a entrainé du stress, de l’anxiété, de la colère, de la lassitude, de l’ennui, une augmentation du temps passé devant les écrans, une rupture du rythme quotidien, perturbant le sommeil parfois jusqu’à l’insomnie [28]. Des pertes de repères, de motivation et difficultés de projection dans l’avenir, des dépressions, des actes d’automutilation, des suicides et aussi des violences domestiques, une augmentation de la consommation de tabac, d’alcools et d’autres drogues (chez près de 10% de la population [29] qui, entre autres, ont conduit au décès d’environ 23.000 personnes en France.
Le stress du confinement traduit le ressenti face à une vulnérabilité soudaine et une perte de la maîtrise de la situation augmente l’anxiété.
L’anxiété intense, sensation de danger et de malaise face à quelque chose qui n’est pas forcément identifié peut faciliter la dépression, notamment en raison d’un manque de contact social. Lors de la première vague d’enquête menée du 23 au 25 mars plus d’un quart (27%) des répondants de l’échantillon ressentaient un état d’anxiété [30]. En mai 2020, 13,5 % des plus de 15 ans déclaraient avoir des symptômes d’un état dépressif. Les jeunes étaient les plus touchés avec 22 % d’états dépressifs chez les 15-24 ans, soit le double de l’année précédente.
Chez les personnes fragiles, en particulier chez les jeunes et les femmes cela a pu déclencher une pathologie mentale[31] comme le montre le graphique suivant [32] :

Beaucoup de ces pathologies mentales persistent encore en 2025, cinq ans après leur apparition ou aggravation par les mesures sanitaires.
Depuis le confinement l’avenir professionnel des psychologues et des psychiatres est assuré pour de nombreuses années.
Le confinement responsable de dégâts économiques majeurs qui s’aggravent.
Le 18 mars 2029 la Banque centrale européenne (BCE) ouvrait grandes les vannes du crédit, en annonçant en urgence un plan d’intervention de 750 milliards d’euros (qui montera finalement à 1 700 milliards d’euros). L’heure de l’argent magique avait sonné. Les gouvernements ont pu emprunter comme jamais, à des taux d’intérêt autour de zéro, pour payer les salaires des gens forcés à rester chez eux, apporter des prêts d’urgence aux entreprises…
Chez les adultes, le confinement a séparé les salariés en deux groupes :
-ceux qui perçoivent l’intégralité de leur salaire, sans travailler nécessairement, ou en télétravail, et dont un certain nombre ont déclaré que ne pas se lever le matin est bien agréable.
-les plus précaires dont le salaire a été diminué ou supprimé (intérimaires, autoentrepreneurs, travailleurs non déclarés) qui ont subi avec angoisse la détérioration brutale de leur situation financière.
En Afrique l’impact économique des mesures restrictives liées à la pandémie a fortement aggravé les crises alimentaires liées aux mauvaises conditions météorologiques et aux conflits. En 2020 le GLOBAL REPORT ON FOOD CRISES 2021 a estimé à 3.5 millions le nombre d’enfants de moins de 5 ans souffrant d’émaciation et à 14.1 millions présentant des retards de croissance.
En France d’après l’Insee, les 2 mois de confinement ont amputé le PIB de 2020 de près de 10% du fait de l’arrêt de secteurs économiques majeurs (construction, commerce, transports, hébergement et restauration, industries automobile et pétrolière) et le gel des commerces non vitaux et des professions libérales dont beaucoup ne s’en sont pas relevé depuis…
Sur l’ensemble de l’année 2020, le PIB a diminué de 6,6 % dans la zone euro, et de7,9% en France [33].
Depuis les confinements l’économie de la France n’a fait que de se détériorer. En 2024 le déficit publica a atteint 5,8 % du PIB (après 5,4 % en 2023 et 4,7 % en 2022). La charge de la dette (les intérêts) a atteint 58 milliards d’euros en 2024, presque 8 milliards de plus qu’en 2023.
Dans un rapport tout récent [34] Natacha Valla a souligné que la productivité tricolore reste en dessous du niveau préconfinement (- 5,9 % par rapport à la productivité d’avant-crise).
Le nombre de faillites d’entreprises est passé de 3999 en janvier 2020 à 5700 en octobre 2024 record depuis 15 ans.
Dans un contexte d’incertitudes 89% des Français sont inquiets pour la situation économique du pays, 86% pour le niveau de la dette publique, 82% pour la situation de l’emploi en France, 69% pour leur propre situation financière.
Combien d’années devrons-nous encore subir les conséquences économiques catastrophiques des mesures sanitaires ?
Quelles leçons pour l’avenir ? Battons-nous pour nos libertés.
La catastrophe Covid dont nous avons souffert et dont nous subissons encore les conséquences est bien davantage due aux mesures totalitaires qui nous ont été imposées qu’à la maladie elle-même.
Contre-productives du point de vue sanitaire, et catastrophiques pour la société, les mesures sanitaires se sont comportées comme une arme de destruction massive de notre démocratie et de notre économie, entraînant discrimination, chômage massif et pauvreté que nous ne parvenons pas encore à combattre efficacement.
Il faut espérer qu’elles ont permis à la population de se rende compte des conséquences de la décroissante voulue par certains associations et écologistes : aggravation des inégalités sociales, de la pauvreté, du chômage, de l’échec solaire, des dépressions, des violences familiales…
La tyrannie des écologistes et du pacte vert de l’UE qui s’exprime actuellement avec la raréfaction des logements à prix abordable (du fait des ukases DPE ) et du droit de circuler des gueux (avec les ZEP ) devrait enfin se heurter à une forte résistance pour sauver nos libertés. Car le but réel des mesures sanitaires était certainement de tester notre tolérance à la dictature « pour notre bien».
L’Onu elle-même s’est inquiété des menaces contre la démocratie.
Le 16 mars 2020, un communiqué commun des experts indépendants des droits de l’homme et d’autres rapporteurs spéciaux de l’Onu ont exhorté les États à éviter d’outrepasser les mesures sécuritaires dans leur réponse à l’épidémie de coronavirus et leur ont rappelé que le recours aux pouvoirs d’exception ne doit pas être utilisé pour étouffer la dissidence. « Tout en reconnaissant la gravité de la crise sanitaire actuelle et en admettant que l’utilisation des pouvoirs d’urgence est autorisée par le droit international en réponse à des menaces importantes, nous rappelons aux États que toute réponse d’urgence au coronavirus doit être proportionnée, nécessaire et non discriminatoire », « certains États et institutions de sécurité peuvent trouver attrayante l’utilisation de pouvoirs d’urgence car elle offre des raccourcis. Pour éviter que de tels pouvoirs excessifs ne soient intégrés dans les systèmes juridiques et politiques, les restrictions devraient être étroitement adaptées et constituer le moyen le moins intrusif possible pour protéger la santé publique ».
Il faut confronter les ignorants ou les corrompus qui osent encore prétendre que le confinement aurait été utile aux chiffres officiels de l’OMS et de l’OMC pour qu’à l’avenir une telle mesure aussi scientifiquement infondée et aussi nocive ne puisse plus jamais être proposée ni acceptée [35] ni d’ailleurs d’autres mesures violant nos libertés fondamentales.
Liberté j’écris ton nom
Gérard Delépine
Chirurgien oncologue statisticien
Le 18 avril 2025
Image en vedette : Capture d’écran. Source : universite-paris-saclay.fr
Notes :
[1] https://www.liberation.fr/france/2020/06/18/covid-19-salomon-et-chene-jouent-la-carte-du-deni-face-a-la-commission-d-enquete_1791607/
[2] Directeur général de la santé
[3] 28/04/2020 http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-critique-decision-politique-delepine
[4] Combattons les censures et les atteintes à nos droits fondamentaux https://nouveau-monde.ca/combattons-les-censures-et-les-atteintes-a-nos-droits-fondamentaux/
[5] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFARTI000045388752
[6] https://www.conseil-national.medecin.fr/medecin/sante-publique/prescrire-medicaments-traitements
[7] https://blogs.icrc.org/law-and-policy/fr/2022/02/22/respect-for-the-dead-under-islamic-law-considerations-for-humanitarian-forensics/
[8] https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/confinement/tarn-verbalisee-pour-s-etre-rendue-devant-la-fenetre-de-la-chambre-de-son-mari-en-ehpad-6808017
[9] https://www.radiofrance.fr/mouv/elle-prend-un-pv-pour-s-etre-postee-a-la-fenetre-de-son-mari-en-maison-de-retraite-3166466
[10] https://www.obseques-infos.com/actualites/24057-obseques-confinement-coronavirus/
[11] https://www.vexilla-galliae.fr/actualites/covid-19-quelques-cardinaux-et-eveques-selevent-contre-la-gestion-de-la-crise/
[12] https://www.profession-gendarme.com/pour-alimenter-la-peur-et-faire-croire-a-une-pandemie-il-fallait-des-morts/
[13] Xiao J, Shiu E, Gao H, Wong JY,Fong MW, Ryu S, et al. Nonpharmaceutical Measures for Pandemic Influenza in Nonhealthcare Settings—Personal Protective and Environmental Measures. Emerg Infect Dis. 2020;26(5):967–975. https://doi.org/10.3201/eid2605.190994
[14] Haworth E, Barasheed O, Memish ZA, Rashid H, Booy R. Prevention of influenza at Hajj: applications for mass gatherings. J R Soc Med. 2013 Jun;106(6):215-23. doi: 10.1258/jrsm.2012.120170. PMID : 23 761 581 ; PMCID : PMC3705423.
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