Le père d’Assange prend la parole : « Mon fils est politiquement persécuté ».

Article et émission de Manlio Dinucci.
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Extraits de l’interview de John Shipton, père de Julian Assange, par Berenice Galli.
« Je tiens à dire que lors de mes déplacements aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Europe, j’ai rencontré de nombreux autres combattants de la liberté d’expression. Nous sommes donc de plus en plus forts, malgré le fait que l’Europe, ainsi que les États-Unis, l’Australie, le Canada et le Royaume-Uni, se sont absurdement rendus partenaires et complices d’un génocide, comme le stipule l’article 2 C de la Convention de Genève sur le génocide.
J’ai commencé à désespérer des États vassaux. Tous les premiers ministres d’Europe, à l’exception d’Orban et du premier ministre slovaque, semblent sortir de la même usine, comme s’ils étaient autant de bouteilles de Coca Cola, ils ont quelques petites différences, maison fin de compte, ils sont tous les mêmes. Et ça, c’est vraiment un problème.
Je ne me lasserai jamais de le répéter : celle contre Julian est une persécution et une poursuite politique et les avocats de l’accusation font ce qu’on leur dit de faire : continuer la poursuite. Il me semble qu’à ce stade, nous en sommes à 27 affaires judiciaires auxquelles Julian a dû faire face. Le problème est que le système qui poursuit sa persécution est toujours en place : le ministère de la justice n’a pas encore été dissous, par exemple, et poursuit cette persécution, tout comme le ministère des affaires étrangères du Royaume-Uni colonial, ainsi que le service des poursuites de la Couronne, qui n’ont pas cessé d’exister. La prison de Belmarsh paie toujours les geôliers qui gardent Julian enfermé ; le service des poursuites judiciaires des États-Unis continue de chercher à inculper Julian.
Ces personnes, ces représentants du gouvernement sont autant entachés par la persécution de Julian que par le génocide au Moyen-Orient qu’ils soutiennent. On ne peut pas l’effacer ! Ces… il m’est difficile de le dire… ces 17 000 enfants ne ressusciteront pas ! Leur sang fécondera la terre de Gaza. Et que naîtra-t-il de cette terre ? Quelle colère se répandra dans l’âme de millions d’êtres humains à travers le monde, qui se manifestera par la haine et la violence pour défendre l’esprit de ces enfants perdus ? Nous devons comprendre cela ».
Article original en italien.
Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 16 février 2024 à 21h30, sur la chaine italienne 262 Byoblu.
Traduction : Mondialisation.ca
Vidéo en italien :
https://www.byoblu.com/2024/02/16/parla-il-padre-di-assange-mio-figlio-perseguito-politicamente/