Guerre contre la Russie : l’armée de l’air française recrute

Alors que Macron a ouvert la boîte de Pandorre et légitimé la question de l’envoi de troupes régulières sur le front ukrainien contre la Russie, différentes informations filtrent. Notamment, nous apprenons que l’armée de l’air française recrute … des personnes maîtrisant la langue russe.

La déclaration de Macron; disant ouvertement que la question de l’envoi de troupes régulières des pays de l’OTAN n’était a priori pas exclu, a provoqué un tollé (voir notre texte ici). Une onde de choc. Et a rempli sa mission : désormais, chacun reconnaît ouvertement la présence de ses troupes régulières, mais non combattantes, sur le front ukrainien. Autant avouer ce que l’on ne peut plus cacher, d’autant plus que le processus n’a pas l’air de devoir s’arrêter à cela.

russes-a-odessa-passe-a-huit-morts-volodymyr-zelensky-appelle-a-accelerer-les-livraisons-d-armes-a-kiev_6218457_3210.html » target= »_blank » rel= »noopener »>L’Allemagne est sujette, par exemple, à un scandale depuis qu’une conversation entre trois de ses officiers sur l’utilisation possible d’une dizaine de missiles Taurus contre le pont de Crimée a été dévoilée. Et reconnue par les autorités allemandes comme védiriques.

Pour la France, Séjourné est censé rassurer tout le monde en précisant que l’envoi de troupes envisagé par Macron ne concerne pas les troupes combattantes.  Il est vrai que pour cela, il y a les « volontaires », les « mercenaires », voire même les « humanitaires ».

Pourtant, la France recrute. Si vous êtes russophone, français et avez le BAC, l’armée vous formera. A la guerre contre la Russie.

 

Devenez linguiste / aviateur / espion. Car l’espace, où vous aurez à voler, c’est celui de l’information : intercepter, écouter, traduire.

Comme chacun le reconnaît en Occident, le front ukrainien dépend de l’information détectée et fournie par les pays de l’OTAN, sur la base de laquelle les officiers de ces pays prennent les décisions, qui seront exécutées ensuite par les petites mains ukrainiennes.

Le Chancelier allemand l’a parfaitement compris lorsqu’il déclarait: si l’on envoie du personnel militaire technique en Ukraine, comme le fait la Grande-Bretagne, nous serons partie au conflit.

Les pays de l’OTAN sont déjà partie au conflit, la question reste de savoir jusqu’où ils iront avant de provoquer une réaction de la Russie. Ils auront alors le conflit mondial, qu’ils cherchent depuis des années. Celui-ci est-il évitable quand tant d’intérêts sont concordants ?

Karine Bechet-Golovko



Articles Par : Karine Bechet-Golovko

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