Censure : pourquoi menacer les GAFAM… quand il suffit de contraindre les navigateurs?

On apprenait récemment que YouTube va dorénavant censurer le contenu contraire aux directives de l’OMS.

D’après The Epoch Times,

YouTube a introduit une nouvelle « politique de désinformation médicale » qui censurera tout contenu médical ou lié à la santé qui ne correspond pas aux affirmations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

YouTube a demandé aux créateurs d’éviter de publier sur la plate-forme du contenu qui contredit les directives des autorités sanitaires sur la prévention ou la transmission de certaines conditions de santé « ou sur la sécurité, l’efficacité ou les ingrédients des vaccins actuellement approuvés et administrés.

Au moins c’est clair : déviez, ne serait-ce que d’un cheveu, du discours officiel et vous serez invisibilisé. Cela est sans doute du aux « bonnes relations » qu’entretient Alphabet (la maison mère qui détient aussi Google) avec l’OMS et l’ONU. On se souvient de cette déclaration sidérante d’une haute fonctionnaire de l’ONU qui avait affirmé (au Forum économique mondial) qu’un accord avec Google leur avait permis de faire apparaître dans les résultats du moteur de recherche que des sites favorables aux vaccins et en accord avec le discours officiel. Elle avait conclu « we own the science » (nous possédons la science).

L’Union européenne n’est pas en reste puisqu’entrera en vigueur le 25 aout le Digital service act, un règlement qui forcera les plateformes à « effacer plusieurs types de contenus problématiques publiés sur les réseaux sociaux » (tout est dans le « problématique »).

Le commissaire européen Thierry Breton s’est montré très virulent à l’endroit d’Elon Musk (propriétaire de Twitter… qui en principe ne censure plus), le menaçant d’ »amendes pouvant aller jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires mondial ».

Cela s’ajoute aux Twitter Files, aux Facebook Files, et bien d’autres scandales qui montrent que les GAFAM censurent à tour de bras, au mépris de nos droits et liberté. sous couvert de lutter contre la « désinformation » ou la « haine ».

 

Forcer les navigateurs Internet à censurer

Mais finalement, pourquoi se donner tout ce mal… Quand il suffit d’exiger des navigateurs qu’ils « blacklistent » les sites jugés répréhensibles? Dans ces cas-là, il ne sera même plus possible d’accéder aux sites en connaissant l’adresse exacte. C’est la dernière idée de la France d’Emmanuel Macron, toujours plus démocrate.

Sous le principe « noble » de protéger notre jeunesse (par exemple des sites pornographiques), une nouvelle loi permettra aux autorités de présenter aux navigateurs une liste de sites à bloquer.

Mozilla, le développeur du célèbre navigateur Firefox, sonne l’alarme. D’après la compagnie, la mesure « créerait un dangereux précédent et servirait de modèle à d’autres gouvernements pour à leur tour transformer les navigateurs en outils de censure gouvernementale. »

Sans parler de l’exemple fâcheux donné à des régimes pas toujours très regardant des droits de l’homme, on imagine les dérives possibles avec l’ajout à cette liste d’opposants ou simplement de gens n’allant pas dans le sens des autorités.

Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (SREN) a été adopté par le Sénat début juillet et doit être examiné par les députés à la rentrée. Cette loi vient s’ajouter aux innombrables lois liberticides qui ont été votées en France au cours des dernières années :

Où cela va-t-il nous emmener?



Articles Par : Réinfo Québec

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