Ban Ki-Moon réclame l’empêchement d’une flottille illégale pour Gaza

Le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-Moon a appelé les gouvernements des pays de la Méditerranée à tout faire pour empêcher l’envoi d’une flottille pour Gaza, expliquant que ces bateaux n’ont aucun intérêt humanitaire et ajoutant que pour envoyer de l’aide, il est possible de le faire à travers la route égyptienne ou les ports israéliens.
Dans des lettres adressées aux gouvernements méditerranéens, Ban réaffirme que « toute l’aide humanitaire doit transiter dans les passages légitimes et les voix établies », par-là même d’où des milliers de tonnes de produits entrent à Gaza tous les jours : Israël.
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Les “activistes” affirment qu’il est “légal” d’envoyer des marchandises par mer directement vers la bande de Gaza. Mais c’est inventer une juridiction qui existe déjà puisque selon le droit maritime international, la nature des relations entre Israël et le Hamas est classifiée de conflit armé. Aucune déclaration de guerre formelle n’est nécessaire. Ainsi les lois des conflits armés sont appliquées. Cela signifie qu’Israël peut contrôler les expéditions vers Gaza – même lorsque les navires sont toujours en haute mer.
Pour appliquer un blocus selon le traité de San Remo (créé en 1994), il doit être déclaré et annoncé, efficace et non discriminatoire et devrait permettre le passage de l’aide humanitaire à la population civile. En outre, le manuel de San Remo comprend deux conditions : l’État qui applique le blocus peut décider où et quand et à par quel port l’aide devrait être amenée. Et l’État peut exiger qu’une organisation neutre vérifie qui est le destinataire de l’aide.
Un navire qui a clairement l’intention de violer le blocus peut être arraisonné quand il est encore en haute mer. L’arrêt de la flottille en direction de Gaza dans les eaux territoriales à 100 kms du littoral Israélien est donc légal !
Ban Ki-moon se dit particulièrement préoccupé par l’envoi d’une nouvelle flottille dans la mesure où la communauté internationale considère que ces activistes mènent une “action militaire contre Israël” (organiser quelque chose pour violer un blocus est “militaire”).
Jeremiah Albert – JSSNews