Autopsie de la belle utopie des Nations Unies

Pour une gouvernance mondiale du XXIe siècle

«Ce serait offenser les principes élémentaires que d’empêcher les victimes du conflit de retourner à leur foyer (chez eux), alors que les immigrants juifs affluent de partout menaçant de remplacer les réfugiés palestiniens enracinés dans leur terre depuis des siècles.»

 Comte Folke Bernadotte assassiné à Jérusalem

 

Il y a 70 ans exactement, le 26 juin 1945, sur les ruines d’un monde à peine sorti de la Seconde Guerre mondiale, naissait l’Organisation des Nations unies. Quel est le bilan – et surtout l’avenir – de cette institution tant décriée mais qui doit faire sa mutation à l’heure où les conflits se multiplient? Cette Journée est célébrée chaque année le 24 octobre, jour anniversaire de l’entrée en vigueur en 1945 de la Charte des Nations Unies, Cette année, cette Journée coïncide avec les célébrations des 70 ans d’existence de l’ONU.

Ban Ki-moon, a souligné que l’Organisation restait un phare pour toute l’humanité et que le drapeau bleu des Nations unies était une bannière d’espoir. il y a un seul drapeau qui appartient à tous. Ce drapeau bleu de l’Organisation des Nations unies était une bannière d’espoir pour moi pendant mon enfance dans une Corée en guerre. Nos soldats de la paix se trouvent en première ligne dans les conflits; nos médiateurs amènent les belligérants à la table de paix; nos travailleurs humanitaires bravent des situations dangereuses pour fournir une aide qui sauve des vies», «l’Organisation des Nations unies oeuvre pour l’ensemble des 7 milliards de personnes qui constituent la famille humaine, et prend soin de la terre, notre seul et unique domicile», a déclaré le chef de l’ONU.» (1)

Les sept secrétaires généraux

En 70 ans – huit secrétaires généraux se sont succédé. Le dernier en date Ban Ki-Moon depuis le 1er janvier 2007 termine son deuxième mandat en décembre 2015. De profondes mutations ont eu lieu pendant son mandat. Kofi Annan (17 décembre 1996 -31 décembre 2006) eut à vivre le conflit irakien et le scandale «Pétrole contre nourriture» qui se solda par la mort de 500.000 enfants irakiens, mais rassurons-nous. Madeleine Albright nous dit que: «Ce n’est pas cher payé si c’est le prix à payer pour faire partir Saddam Hussein.» Boutros Boutros-Ghali (1er janvier 1992) eut un mandat incolore pour les causes des faibles… Javier Pérez de Cuellar (1er janvier 1982) vécu en direct la chute de l’Empire et la montée de l’hyper-puissance américaine. Kurt Waldheim assura deux mandats du 1er janvier 1972 au 31 décembre 1981 il eut a gérer les deux guerres du Moyen-Orient de 1973 et 1979. Le Birman U Thant (3 novembre 1961) pour qui: «La Charte impose à tous les êtres humains de pratiquer la tolérance, de vivre en paix l’un avec l’autre dans un esprit de bon voisinage et coexistence pacifique.» Il ne put pas cependant faire appliquer les résolutions des Nations unies du 22 novembre 1967. Ce fut, auparavant, Dag Hammarskjöld (10 avril 1953) pour qui: «La recherche de la paix et du progrès est un travail de longue haleine, et cette quête sera jonchée de succès et d’échecs, mais elle ne doit jamais être abandonnée.» Il en mourut. Enfin, Monsieur Trygve Lie (2 février 1946) le premier secrétaire des Nations unies qui prit la parole à la première session de l’Assemblée générale à Londres, le 2 février 1946. C’est sous son mandat qu’il y eut la mort tragique de l’envoyé spécial le Comte Bernadotte.

Le bilan de 70 ans de compromis et de compromission

Faire le bilan de l’ONU est une gageure, tant il est vrai que le secrétaire général fut au cours des années de plus en plus dépossédé de son pouvoir symbolique au profit d’un Conseil de sécurité qui dicte la norme  A dire vrai, ce fut une belle utopie avec des personnalités hors du commun comme le Comte Bernadotte ou  Dag Hammarskjöld mais très rapidement avec la mise en place de l’équilibre de la Terreur, les chasses gardées  aussi bine de l’Empire américain que de l’Empire soviétique se virent interdites aux Nations Unies Restaient les damnés de la Terre  dont la décolonisation fut bâclée et même douloureuse  comme ce fut le cas de la Révolution algérienne qui dura huit longues années . Chaque année la question algérienne à l’ONU, ne fut pas inscrite en raison du veto américain et français… L’ONU voulant à tout prix avoir des résultats se contenta de compromis boiteux pour ne pas avoir à résoudre dans le fond les  abcès de fixation que  furent la mise en place des casques bleus dans le Monde notamment au Moyen Orient  (Liban, frontière syro-israélienne, Sahara Occidental…) . Bref au cours des ans l’ONU se contente de panser des plaies et de donner à survivre à des populations en sursis. :

«L’organisation, lit-on sous la plume de Alain Jourdan, est à la peine pour imposer une solution de paix en Syrie, mais ses agences ont tout fait pour aider les civils. La crise syrienne symbolise, c’est vrai, l’échec de l’ONU à assurer la paix et la sécurité. Mais elle illustre aussi la puissance de la machine humanitaire mise en route au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour porter secours aux victimes des catastrophes et des conflits dans le monde. Des millions de Syriens ont bénéficié de l’aide déployée par l’organisation et ses agences. (…) Beaucoup jugent injustes les critiques sur l’impuissance et l’inefficacité de l’institution. Mais le contexte est tel qu’il est difficile de rendre audible tout autre message» (2)

«  (…) Le directeur général du bureau de l’ONU en Europe, le Danois Michael Moller estimant que son organisation n’a pas à rougir de son action et de son bilan. Une opinion partagée par François Nordmann. L’ancien diplomate suisse estime que l’ONU «peut se targuer de succès retentissants, notamment dans la coordination de l’aide humanitaire, la mise au point de normes de droit international, l’aide aux plus démunis, le combat contre l’inégalité, la sensibilisation au changement climatique.» (2) «Parler de succès alors que le monde n’a jamais été aussi instable paraît difficile. Pourtant, une unanimité se dégage pour dire que les dix-sept objectifs du développement durable adoptés en septembre à New York attestent d’une volonté commune jamais exprimée de manière aussi claire et déterminée (…) Certains experts parlent même de «révolution mondiale». Pour la première fois, les 193 Etats membre de l’ONU ont décidé d’harmoniser leurs agendas pour offrir un cadre de vie prospère et durable aux générations futures». (2)

Un bilan fait de sang et de larmes

« Mais quand on pense aux échecs de l’ONU, on pense d’abord, évidemment, au Conseil de sécurité. (…) L’histoire de l’ONU peut-elle se résumer à celle du verre à moitié vide ou à moitié plein? Pour Alexandre Fasel, le problème ne se pose déjà plus en ces termes. Comme Michael Moller, le représentant de la Suisse estime que « si l’ONU n’existait pas, il faudrait l’inventer ». Mais le diplomate ajoute «que ce serait impossible si on devait le faire aujourd’hui», compte tenu des crispations et des divisions.» (3)

On ne se rappelle des Nations unies que dans les tâches sombres, voire les manœuvres auxquelles elle a, sinon participé, du moins fermé les yeux comme cela s’est passé au Congo avec la mort de Lumumba après la mort du seul secrétaire général a faire le déplacement au Congo et à en mourir. Souvenons-nous de la mort du second secrétaire général de l’ONU, Dag Hammarskjöld, qui a péri dans un accident d’avion au cours d’une mission de paix au Congo.

 «C’était son quatrième voyage au Congo pour superviser les opérations de la Force des Nations unies au Congo (Onuc) créée en juillet 1960 à la demande expresse du gouvernement congolais d’une assistance militaire des Nations unies. Quand on parle de Dag Hammarskjöld aux Nations unies, tout le monde ou presque, surtout les générations les plus anciennes, s’accordent pour dire qu’il a été sans doute le plus grand, à ce jour encore, secrétaire général de l’ONU. C’était un grand intellectuel, un poète. Il était d’origine suédoise. C’est lui qui a inventé le terme, à propos de l’exercice de sa fonction, la nature de sa fonction de secrétaire général, le terme de «Pape laïc». Dag Hammarskjöld va être le fer de lance de cette réintégration du Katanga au Congo, ce qui va lui créer des ennemis aussi bien du côté des responsables katangais, notamment de la part de Moïse Tshombé qui dirigeait la sécession katangaise, qu’aussi bien de la part des grandes puissances dont certaines n’appréciaient pas son activisme, en faveur de l’indépendance du Congo.» (3)

Bien plus tard en avril 2015, l’ONU a en effet nommé le 16 mars une équipe d’experts indépendants chargés de rouvrir l’enquête sur les circonstances mystérieuses de sa mort en 1961. Nous attendons toujours ses conclusions. L’ONU c’est aussi, ce qui s’est passé en Libye avec le lynchage on live d’El Gueddafi suite à une résolution appliqué avant même que l’encre ne soit séchée par un Sarkozy redresseur de tort et défendant avec Cameron sous couverture de l’Otan la veuve et l’orphelin. L’ONU sont aussi les massacres de Srebrenica où près de 8500 personnes ont été génocidées en quelques jours sous l’œil impassible des casques bleus néerlandais L’ONU est plus à l’aise pour s’occuper d’intendance après les dégâts collatéraux. De panser les plaies, de mettre les épaves humaines dans les camps de réfugiés On peut lui reconnaître aussi un rôle de compassion mais sans plus. Les rares velléités d’indépendance  de l’organisation ont été payées chères notamment par un assèchement du financement de l’organisation Les Etats Unis étant, le plus gros contributeur. .

Le compter sur soi des Non-Alignés

Il faut savoir, de plus, que devant l’impuissance des Nations unies à prendre en charge leurs doléances et leurs espérances, des pays se sont organisés. Il en fut ainsi du Mouvement des Nations unies qui eut son heure de gloire au début des années 1970 avec le sommet d’Alger. Justement en hibernation après la chute de l’Empire soviétique, l’Iran en 2012 a tenté de le réanimer pour proposer une alternative des pays non alignés au nouveau partage du Monde. Ban Ki-moon qui y participa axa son intervention sur le procès de l’Iran:

«Constants dans leur diabolisation de l’Iran, les pays occidentaux ont tout fait pour dissuader Ban Ki-moon de faire le voyage qu’il fit à l’insu de son plein gré. Ce dernier «décida» finalement d’y aller avec des instructions claires. Tancer l’Iran sur son programme nucléaire et ressasser la vieille fausse rengaine faisant dire à Ahmadinejad qu’il veut la destruction d’Israël. Mieux encore pour Ban, la remise en cause de l’holocauste est un crime abominable.: «Je rejette fermement les menaces émises par un État membre (de l’ONU, Ndlr) d’en détruire un autre, ou les commentaires révoltants niant des faits historiques comme l’Holocauste «. Hypocritement, Ban Ki-moon a rappelé les idéaux du Mouvement aux membres des non-alignés (MNA) et a appelé à une campagne mondiale pour leur mise en place: «Nous devons défendre les idéaux du mouvement que sont la paix et l’égalité et faire des efforts pour la réalisation de ces idéaux». (4)

Ce fut à l’instar de toutes les organisations qui voulaient sortir de la doxa occidentale des enterrements de première classe.

Le problème palestinien

Le problème palestinien dure depuis près d’un siècle quand Lord Balfour promit une Terre aux Juifs (Home) pour la seconde fois après la promesse de Dieu aux juifs. Par la suite, le problème se complexifiant l’Angleterre se dessaisit du problème et l’offrit à l’ONU naissante et fragile. Dans une séance historique tenue à Londres le 14 février 1947, le cabinet britannique, décida que le Royaume-Uni se dessaisirait du mandat politique que lui avait confié la SDN en juillet 1922, pour confier le dossier à l’Organisation des Nations unies, fondée un an et demi plus tôt à San Francisco.

Un représentant a été désigné, en l’occurrence le comte Bernadotte, Haut représentant des Nations unies pour le conflit Israël Palestine qui avait pris à coeur son métier d’ambassadeur de la paix.

« L’assassinat du comte suédois Folke Bernadotte par le groupe terroriste Stern est un événement oublié de l’histoire du partage de la Palestine mandataire en 1948. Nommé médiateur de l’ONU dans le conflit israélo-arabe, Bernadotte vient proposer un plan — comportant, entre autres le retour de tous les réfugiés palestiniens chassés de leurs terres — qui lui sera fatal. (…)  Le 17 septembre 1948, trois voitures américaines blanches portant le drapeau de l’ONU roulent dans la rue Hapalmah, à Jérusalem. À l’arrière de la dernière voiture, une grosse Chrysler, sont assis le médiateur de l’ONU dans le conflit israélien, le comte suédois Folke Bernadotte et un officier français détaché auprès des Nations unies, le colonel André Sérot. Soudain, une Jeep surgit d’une rue transversale et barre le chemin du convoi. Trois hommes en uniforme de l’armée israélienne en descendent. Le comte Bernadotte ouvre sa vitre et passe la tête pour voir ce qui se passe. L’un des deux hommes, Yehoshua Cohen, se dirige vers lui et vide à bout portant le chargeur de son pistolet mitrailleur Schmeisser sur les deux passagers.   Tous deux meurent sur le coup »(5).

« Des terroristes israéliens viennent d’assassiner le médiateur officiel des Nations unies. Il venait la veille de proposer un nouveau plan de partage entre Palestiniens et Israéliens. Les tueurs appartiennent au groupe Stern, le Lehi («  Combattants pour la liberté d’Israël  » en hébreu), le plus radical des mouvements armés juifs. L’un de ses dirigeants, Yitzhak Shamir, deviendra premier ministre d’Israël  Pourquoi ce crime est-il rarement rappelé  ? Parce qu’il souligne l’importance du terrorisme dans la construction de l’État d’Israël  ? Parce que malgré tous ses efforts, le plan de Bernadotte témoignait d’une vision un peu abstraite du conflit, et qu’il était rejeté aussi bien par les Palestiniens que par les Israéliens  ? Un peu des deux, sans doute. Les circonstances du meurtre sont accablantes » (5).

« (…) Quand il est nommé médiateur de l’ONU, le 20 juin 1948, l’Assemblée générale a déjà approuvé, le 29 novembre 1947, un plan de partage détaillé dans la résolution 181, refusé par l’aile droite israélienne et les représentants des Palestiniens Une semaine après le début de sa mission, il négocie une trêve de quatre semaines (qui servira aux Israéliens à se réarmer) et un nouveau plan : un État israélien en Galilée et sur une bande côtière jusqu’au sud de Tel-Aviv, confédéré avec la Transjordanie, qui deviendra plus tard la Jordanie. Le reste du territoire sera arabe mais incorporé à la Transjordanie, et Jérusalem sera sous sa souveraineté. Le projet est rejeté par les deux parties. Le ministre des affaires étrangères Moshé Shertok lui signifie immédiatement un refus catégorique. Le plan Bernadotte comporte un volet tout aussi insupportable pour les Israéliens : le droit au retour des réfugiés palestiniens chassés de leurs terres, sans limite de nombre. Pour le plus virulents des groupes armés juifs, le Lehi — surnommé par les Britanniques le «  Stern gang  » — une telle attitude mérite la mort ».(5)

Avec l’assassinat c’est en prime l’impunité qui va avec, voire la récompense par un prix Nobel pour son auteur avec un certain Anouar Sadate qui se retira du problème palestinien. Depuis, si on veut avoir donc une idée de l’impuissance des Nations unies, nous ne pouvons pas passer par pertes et profits le problème palestinien. Combien de résolutions prises par les Nations unies depuis, pour les plus récentes après le partage discutable de la Palestine de 1947, depuis le 22 novembre 1967, il y a de cela 48 ans ont été toutes bafouées. Nous vivons chaque année un drame quand le droit des peuples, la dignité humaine sont bafoués. Le dernier scoop en date est la tentative de remise en cause du statut de l’esplanade des Mosquées. Il faut toujours se méfier des peuples messianiques?

Combien de résolutions sur le mur de la honte, combien de fois les villes palestiniennes ont été punies? Souvenons-nous de Jenine, souvenons-nous du calvaire annuel de Gaza cette prison à ciel ouvert où le taux de chômage et le désespoir ont atteint des sommets, où l’incurie des dirigeants palestiniens complice des autorités d’occupation (Hamas et l’OLP) contribuent à la mort lente d’un peuple. L’ONU est cependant forte quand il s’agit de punir les faibles. La mise en place de la Cour pénale Internationale n’a jusqu’à présent puni que les dirigeants africains et le serbe Milosevitch pour faire bon poids, sur injonction de l’Empire et de ses vassaux.

Pour une ONU en phase avec le XXIe siècle

Pour sortir du cinéma actuel où on inaugure à grande pompe l’anniversaire non pas d’un corps vivant mais celui d’un corps mort, un grand machin vide dirait De Gaulle, il est nécessaire de tout remettre à plat. Quand l’ONU a «démarré» il y avait une cinquantaine de nations. Actuellement il y en a 200. Est-ce une avancée? Les hommes sur terre, quelles que soient leurs couleurs, leurs espérances sont-ils plus heureux! Non mille fois non! Même dans des pays développés, les citoyens sont malheureux, s’ils n’ont pas les problèmes de survie des damnés de la Terre des pays faibles, des pays en guerre, des pays sous-développés. Ils ont les problèmes de mal-vie et chez eux ils vivent avec la peur au ventre de la précarité: le néolibéralisme a laminé les espérances de tous les peuples au profit d’une oligarchie qui a mis la main sur les riches de la planète quand une dizaine de riches ont une richesse supérieure à celle de l’Afrique entière malgré ses richesses, il y a quelque part une dérive des Nations unies qui sont plus que jamais désunies.

Devant cette jungle qui de fait n’a jamais cessé car dans les faits la Guerre froide a dès le départ partagé le monde en deux grands blocs, les Nations unies n’ont jamais pu s’imposer du fait du poids négligeable de l’Assemblée générale devant le Conseil de sécurité qui en dernier ressort est seul à diriger le monde. Ce qui explique les centaines de résolutions bloquées pour cause de veto, ou si elles sont prises, bafouées car l’échelon suivant des sanctions n’a jamais pu être actionné nous l’avons vu avec le dernier rapport sur les avant-derniers massacres des Palestiniens, le rapport Goldstein commandé à cet effet, n’a jamais pu être discuté au Conseil de sécurité bloqué en amont dit-on par Mahmoud Abbas qui était censé le défendre. Il ne reste rien des espoirs suscités par la Charte de San Francisco:

Un monde meilleur, plus jamais de guerre et justice pour les peuples. Quelle belle utopie? Les Nations unies ont-elles véritablement joué un rôle et ont-elles un avenir? Les résolutions appliquées à l’encontre des pays faibles sont toujours le résultat de tractations douteuses par un Conseil de Sécurité qui se veut au-dessus de tout le monde et qui ferme la porte à des nations nouvelles. Il est nécessaire que le dossier d’élargissement du Conseil de sécurité soit pris au sérieux, qu’il y ait une représentation pour des pays comme l’Inde, le Brésil ou même l’Allemagne et le Japon, qu’il y ait au moins un représentant par continent, l’Afrique, mais par-dessus tout, supprimer le droit de veto et s’en remettre à l’Assemblée générale. C’est à ce prix que les Nations unies épouseront les problèmes du nouveau siècle.

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


1.http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=35927&Cr=ONU70&Cr1=#.ViyDHW5DTuc

2.Alain Jourdan 23.10.2015

http://www.tdg.ch/geneve/geneve-internationale/L-echec-syrien-masque-un-bilan-contraste-pour-lONU/story/ 21434548

3. http://www.rfi.fr/hebdo/20150410-enquete-mort-secretaire-general-onu-dag-hammarskjold-50-ans

4. Chems Eddine Chitour

http://www.legrandsoir.info/les-non-alignes-une-utopie-en-quete-d-une-nouvelle-boussole.html

5.http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/l-assassinat-du-comte-bernadotte,0625

 

 

Article de référence :

http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour /228178-pour-une-gouvernance-mondiale-du-xxie-siecle.html



Articles Par : Chems Eddine Chitour

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